Notre particularité

Travailler "en laboratoire"

Dans nos ateliers, nous effectuons un travail « en laboratoire ». Nous prenons la substance vivante en nous, notre expérience et notre ressenti, et nous revisitons des situations vécues afin de clarifier nos besoins et ceux des autres. Pour cela nous utilisons l'écoute empathique, les jeux de rôles, des centrages qui permettent d'aller au cœur de la personne.

Clarifier nos sentiments et nos besoins

Notre attention est dirigée sur la clarification de nos sentiments et de nos besoins, ainsi que de ceux de notre interlocuteur. Quand quelqu'un nous fait le don de parler de ce qu'il ressent, c'est un cadeau qu'il nous offre. A ce moment nous rentrons dans le « très saint » de la personne, elle nous fait le don de sa vulnérabilité et de sa fragilité. La lenteur et le silence sont primordiaux pour l'accueillir dans toute la plénitude du moment. Cela permet de formuler des demandes plus affinées  pour aller à la rencontre de ce qui est le plus vivant en chacun.

Prendre soin du lien avec notre prochain

Au cœur de notre démarche, se situe l'intention de prendre soin du lien avec notre prochain. Notre travail est inspiré par le processus de la Communication NonViolente développé par Marshall Rosenberg. Il est nourri par la conviction que la capacité de s'affirmer et d'accueillir l'autre dans le respect infini de la personne représentent des clés précieuses pour la construction des relations humaines.

Ecouter en profondeur

Les paroles de Maurice Zundel (dans « A l'écoute du silence » Téqui,1979) décrivent merveilleusement bien l'écoute profonde que nous pratiquons :

« Il y a des moments où en face d'un désespoir qui vous est confié, qui vient à vous comme à son dernier recours, il y a des moments où il est impossible de ne pas sortir de soi-même. On est jeté dans le cœur d'autrui avec une telle puissance qu'on s'identifie à lui. C'est à ce moment-là que s'établit incontestablement, entre deux humains qui ont atteint le même degré de silence, cette communion prodigieuse dont on perçoit ici et maintenant qu'elle est infinie et éternelle. J'éprouve alors clairement que nous ne sommes pas deux, que nous sommes un, que nous sommes identifiés au même centre. Il n'y a plus de distance, sinon celle du respect. Toute la vie se concentre en un seul point qui est hors de l'espace et du temps. »